On a découvert mon cancer le 1er avril 2013. Ça faisait deux ans que j’avais mal au ventre. Ça a d’abord commencé par le bas ventre. J’ai ensuite eu des douleurs qui ont migré vers tout l’intestin. Pendant deux ans, un gynécologue et un gastroentérologue m’ont suivie. Ils me prescrivaient différents antalgiques et me disaient que j’avais mal au ventre parce que j’étais une jeune femme angoissée. Mes maux de ventre se sont accentués de plus en plus jusqu’à quatre mois avant la découverte de mon cancer. J’avais visiblement beaucoup d’ascite dans le ventre, et le cancer, qu’on ne m’avait pas encore diagnostiqué, commençait vraiment à être très invasif.
Le 1er avril 2013, j’ai fait une occlusion intestinale et je suis allée aux urgences. C’est en m’opérant que le médecin a découvert que j’avais un cancer à un stade avancé, avec des nodules un peu partout dans le péritoine (des projections jusqu’à la rate). On ne connaissait ni le grade ni le stade à ce moment-là. J’attendais les résultats des prélèvements…
15 jours plus tard, le verdict est tombé : j’avais un cancer stade 3C de bas grade.
J’ai été transférée dans un nouvel hôpital à Pompidou à Paris, où un chirurgien gynécologue m'a prise en charge. Je n’avais pas compris que c’était d’origine gynécologique. C’est à ce moment-là que l’on m’a dit que les ovaires étaient à l’origine.