Santé & Alimentation

Témoignages de patients

 

Charlotte, diagnostiquée en 2013

SANTÉ & ALIMENTATION DE CHARLOTTE

J’ai tout fait pour garder mes cheveux, je mettais de l’eau glaciale sur la tête et un casque de glace 15 minutes avant qu’on m’injecte la chimio pour être sûre que ma tête était bien froide. Et je n’ai pas perdu mes cheveux !

C’était une bataille importante pour moi, j’ai perdu près de 15 kilos. J’ai beaucoup pris soin de moi pour que mes amis me voient comme avant. Je me suis forcée à continuer à avoir une vie normale, j’allais en boîte après certaines chimios !

J’ai fait toutes les médecines complémentaires à côté avec l’accord de mon oncologue : l’acupuncture, l’auriculothérapie, j’avais un homéopathe, tout ça pour booster mes défenses immunitaires et palier certains effets secondaires.

Aujourd’hui j’ai encore une alimentation très contrôlée : je mange beaucoup de protéines, peu de légumes, car c’est dur à digérer pour moi. Je ne peux pas trop manger gras non plus à cause des dommages collatéraux des chimio et de la stomie, et j’ai encore des adhérences dans l’intestin avec certains aliments qui passent plus difficilement.

«J'ai tout fait pour garder mes cheveux»

Isabelle, diagnostiquée en 2012

SANTÉ & ALIMENTATION D'ISABELLE

Je suis une grande mangeuse de légumes et, malheureusement, quand je reviens de chimio, je ne peux absolument pas en manger. Tout ce qui est sain, en fait, ça ne passe pas. Une semaine après, ça va un peu mieux. Mais tout ce qui est gras, qui est chaud, qui est cuisiné, tout cela reste compliqué à avaler. Par contre je bois beaucoup de thé blanc et de thé vert car on me l’a conseillé. En gros, mon alimentation maintenant, c’est beaucoup du liquide et peu de matières solides…

Concernant la santé en général, les défenses immunitaires sont moins bonnes. On attrape tout ! Il faut donc éviter d’embrasser quelqu’un qui a une grippe… Mais il ne faut pas arrêter de sortir non plus hein !

«Tout ce qui est sain, en faite, ça ne passe pas. Une semaine après, ça va un peu mieux. »


Natacha, diagnostiquée en 2012

SANTÉ & ALIMENTATION DE NATACHA

J’ai un travail à faire sur mon alimentation ! Je suis devenue fainéante avec la cuisine. On n’a pas les mêmes goûts avec mon fils. Souvent, on se fait livrer. C’est sympa.

«J'ai un travail à faire sur mon alimentation ! »


Laura, diagnostiquée en 2016

SANTÉ & ALIMENTATION DE LAURA

La santé mentale, c’est important. Toutes ces choses qui vous permettent d’être bien, de réduire le stress, d’augmenter la positivité. Ce sont des choses qui influent sur notre corps. Il faut cultiver le bien-être à tous points de vue. Ça peut être aller se faire masser, aller au spa, faire du shopping avec ses ami(e)s, lire un livre, etc. Dans les centres de cancérologie, il y a aussi beaucoup d’initiatives mais on n’est pas forcément au courant donc il faut se renseigner.

J’adore manger et je trouve toujours que manger c’est la vie. Quand on ne peut plus manger c’est très compliqué, on perd très rapidement du poids. J’ai eu beaucoup de problèmes au niveau de l’alimentation et j’ai dû consulter une diététicienne, prendre des compléments alimentaires à force de ne pas pouvoir manger. Et on perd vraiment toute énergie quand on ne mange pas !

Je n’arrive pas vraiment à faire du sport comme j’aurais pu en faire avant car toute mon énergie est prise par mon travail. Je fais du yoga dès que possible car ça aide pour tout ce qui est douleurs articulaires qu’on a avec la chimiothérapie. Ne serait-ce que prendre l’air, ça me faisait beaucoup de bien aussi. Marcher permet de maintenir la masse musculaire.

«Il faut cultiver le bien-être à tous points de vue. Ca peut être aller se faire masser , aller au spa, faire du shopping avec ses ami(e)s, lire un livre, etc. »


Audrey, diagnostiquée en 2017

SANTÉ & ALIMENTATION DE AUDREY

Dans la vie de tous les jours, au quotidien, il n’y a rien de sensationnel qui a changé. Je vis tout à fait normalement. La seule chose que ça implique, c’est des rendez-vous médicaux auxquels on n’a pas forcément recours en temps normal.

Les opérations ne vont pas changer grand chose je crois. L’impact sera surtout psychologique je crois. Après je ne le connais pas encore. Je le saurai bien assez tôt. Je suis déjà accompagnée mais pour d’autres soucis. Sur le CHU de Limoges, on peut être accompagné(e) aussi d’un point de vue psychologique.

«Les opérations ne vont pas changer grand-chose je crois. L'impact sera surtout psychologique... »


Elisabeth, diagnostiquée en 2016

SANTÉ & ALIMENTATION D'ELISABETH

Je ne pense pas avoir une mauvaise hygiène de vie en temps normal mais en tous cas, pendant la maladie, il n’y a pas eu d’excès. Tout ce qui est sucreries, douceurs, gâteaux, à la maison, il n’y en a pas. Pour ce qui est du sport, j’aurais bien aimé commencer une activité sportive mais comme il y a eu une large cicatrice suite à mon opération, ça n’a pas été possible. Mon mari m’avait acheté un tapis de marche mais je ne m’en suis jamais servi car je n’en avais pas du tout la force en fait, ni psychologique, ni physique. Je commence tout juste à m’en servir là et j’en suis ravie.

La première angoisse que j’ai eue, et c’est ce qui a aussi déclenché le fait d’avoir envie de trouver quelque chose qui puisse m’aider à avancer, c’était cette angoisse de la mort.

Et il fallait impérativement que je m’en défasse, pour mieux affronter les traitements et pour mieux affronter la maladie. Dès les premières séances de sophrologie, je me suis retrouvée et j’ai pu m’apaiser, me calmer et affronter les traitements de manière beaucoup plus calme.

«Dès les premières séances de sophrologie, je me suis retrouvée et j'ai pu m'apaiser »


Laurence, diagnostiquée en 2012

SANTÉ & ALIMENTATION DE LAURENCE

On a décidé de quitter la grande ville et de déménager dans un village à la campagne, plus proche de la nature. Je fais attention à ce que je mange et aux produits que j'utilise au quotidien. Pour garder le moral, j'ai continué à aller au cinéma, ou à voir des concerts malgré la chimiothérapie.

«Je fais attention à ce que je mange et aux produits que j'utilise au quotidien. »


Melissa, diagnostiquée en 2017

SANTÉ & ALIMENTATION DE MELISSA

Mon alimentation a beaucoup changé : moins de sucre et davantage d'aliments bio. Mon compagnon est cuisinier, il me prépare des plats sains et équilibrés. Aujourd'hui, j'ai prends un réel plaisir à me maquiller et à me coiffer. Me faire belle m'empêche certains jours de me laisser aller à la déprime.

«Aujourd'hui , j'ai un réel plaisir à me maquiller et à me coiffer »


Sabine, diagnostiquée en 2015

SANTÉ & ALIMENTATION DE SABINE

Ce que l’on consomme, ce que l’on mange, c’est vraiment notre carburant : le carburant que l’on donne à notre organisme. Donc j’ai encore plus conscience et envie de consommer des produits sains et de savoir ce que je mange. Et je prends d’autant plus plaisir à manger.

J’ai essayé de trouver une activité qui me permette de m’évader ou de me ressourcer. Voyant ma soeur qui courait, je me suis dit que c’était facile d’enfiler une paire de running et d’aller courir. Alors au début, c’était 3 minutes, puis 5 minutes, je les avais systématiquement dans ma voiture avec moi. J’ai même pris plaisir à m’acheter le t-shirt et le short qui allaient bien. Ce n’est pas quelque chose qui nous est imposé, c’est nous qui décidons d’aller courir, donc c’est vrai que moralement c’est très important de reprendre, encore une fois, sa vie en main. Le gain après l’effort vous donne l’impression de maîtriser cet organisme et surtout vous donne la certitude que vous faites quelque chose de bien. En tant que kiné, j’ai toujours dit à mes patients que je suivais qu'il fallait se bouger dans le cadre d'un cancer. Ça m’a apporté énormément et j’y ai pris du plaisir. Deux ans après, je pars encore courir régulièrement. Je me dis que ça aide à lutter contre la récidive et c’est une vraie carotte aussi de se dire ça.

« J'ai essayé de trouver une activité qui me permette de m'évader ou de me ressourcer»