Quelques conseils des membres de la communauté

Des changements interviendront certainement dans votre vie future une fois le cancer diagnostiqué. Voici des conseils qui ont été utiles à des personnes comme vous et qui peuvent donc peut-être vous aider. N’oubliez pas que vous savez mieux que quiconque ce qui est bon pour vous. Ces conseils peuvent également vous aider à rester motivé pour combattre la maladie.

- Toute activité physique, même une promenade, peut vous aider à vous sentir mieux, plus forte, plus épanouie, moins fatiguée et moins stressée.

- Choisissez une activité qui vous plaît, que ce soit la natation, la danse, le vélo ou le yoga, et commencez progressivement. Parlez-en à votre médecin avant de commencer un programme d’activité physique.

- Attendez-vous à être fatiguée pendant le traitement. Ménagez-vous et reposez-vous ou faites la sieste si vous en ressentez le besoin.

- Si vous avez des nausées, mieux vaut manger des petites quantités à intervalles réguliers. Si vous n’avez pas faim, ces mini-repas vous aideront à économiser vos forces.

- Les assistants sociaux sont formés pour vous aider au cours de votre prise en charge médicale. Ils peuvent avoir de bonnes idées qui vous aideront à faire face aux difficultés que vous rencontrez.

- Vous vous connaissez très bien, moralement et physiquement. Soyez ouverte et honnête avec votre équipe soignante sur votre état. Plus vous serez franche avec elle, mieux elle sera armée pour faire face à la situation.

- De nombreuses organisations de lutte contre le cancer disposent de ressources en ligne que vous pouvez consulter.

QU’EST-CE QUE L’ALD ?

Selon la définition de l’Assurance Maladie, une affection de longue durée (ALD) est une maladie qui nécessite un suivi et des soins prolongés (plus de 6 mois) et des traitements coûteux ouvrant droit à une prise en charge à 100 %. Le cancer fait partie des affections de longue durée.

Le taux de prise en charge à 100 % concerne les soins et les traitements en rapport avec votre maladie. Cependant, certains frais ne sont pas pris en charge à 100 %. Il s’agit notamment du forfait hospitalier (coût de l’hébergement, de la restauration et de l’entretien des chambres pendant une hospitalisation) et des soins dont le coût dépasse le tarif de la Sécurité Sociale. La part non remboursée par l’Assurance Maladie est à votre charge ou peut être remboursée par votre mutuelle complémentaire si vous en avez une.

C’est votre médecin traitant qui établit le formulaire pour demander votre prise en charge à 100 %. Il adresse ce document, appelé protocole de soins, au médecin conseil de l’Assurance Maladie. Après accord de ce dernier, le protocole de soins vous est remis et expliqué par votre médecin traitant. Il vous informe sur la prise en charge médicale de votre maladie, sur la durée de la prise en charge et sur vos remboursements.

BÉNÉFICIER D’UN SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

La maladie peut être source de souffrance psychologique. L’angoisse du lendemain, la perte de repères, l’altération de l’image du corps, la difficulté à communiquer avec ses proches sont autant de facteurs qui peuvent être déstabilisants et rendre vulnérable.

Chacun vit la maladie et les traitements de manière différente, selon son histoire, sa personnalité et ses relations familiales, sociales et professionnelles. Dans tous les cas, il est important d’exprimer ses doutes et ses craintes, notamment à l’équipe soignante. Vous pourrez ainsi être écoutée et bénéficier, si nécessaire, d’un soutien psychologique.

Selon vos besoins et vos souhaits, vous pouvez être orientée vers :

  • - un professionnel, psychologue ou psychiatre, dont la consultation est prise en charge par l’Assurance Maladie si vous consultez à l’hôpital ou dans un centre médico-psychologique.

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  • - des groupes de parole, organisés à l’initiative de l’établissement hospitalier ou d’associations et animés par des professionnels, qui permettent d’échanger, de rencontrer des personnes confrontées aux mêmes problèmes ou aux mêmes inquiétudes. Ces groupes peuvent vous aider à vous exprimer, notamment sur des sujets que vous n’évoquez pas forcément avec votre entourage.

  • - des associations de patients ou de proches de personnes malades. Elles peuvent vous apporter, ainsi qu’à vos proches, des informations ainsi qu’un soutien sur le plan humain ou social. Elles constituent aussi un moyen de rencontre et d’échanges.