Je suis assistante maternelle. On garde des enfants, donc on ne peut pas se permettre d’être fatiguée et de manquer de vigilance. C’est un travail avec une grande amplitude horaire, de 6 heures du matin à 18 heures le soir. Il faut se déplacer, faire à manger, jouer avec les enfants, etc. Du coup on m’a arrêtée… Du jour au lendemain on m’a dit que je ne pouvais pas travailler dans ces conditions-là.
Après une rémission, j’ai pu reprendre le travail. C’était terrible à ce moment-là car c’était dur pour moi de ne pas travailler : je tournais en rond, je ne savais pas quoi faire. Malheureusement, en sortant d’un contrôle, on m’a appris que je faisais une récidive… Il fallait donc à nouveau être arrêtée.
Financièrement c’est de plus en plus compliqué. Au départ, j’avais un petit pécule que j’avais mis de côté mais maintenant c’est terminé. De plus, je suis seule et je n’avais pas d’informations sur les aides… Donc je me suis débrouillée juste avec ce que j’avais encore de côté.
Je suis consciente qu’on ne peut pas aider tout le monde mais là, en arrêt, je perds 50% de mon salaire… Les aides sont trop basses pour vraiment m’aider.